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Le vallon du Villaret
Le Vallon, 48190 Bagnols-les-Bains / Lozère
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LES EXPOSITIONS DEPUIS 1995

Découvrez les expositions de la Tour depuis 1995 !

Chaque année sont présentées des expositions d’art dans la Tour du XVIème siècle, bâtiment inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.  Depuis l’ouverture du Vallon en 1993, y ont été présentés les travaux de plus de 200 artistes, des jeunes, des moins jeunes et des grands noms de l’art du 20èmesiècle.

« Tour de Siège » Séverine Hubard – 2023

Exposition du 10 avril au 5 novembre 2023



Tour de siège
est le titre de l’exposition de Séverine Hubard
C’est l’une des premières idées qui lui est venue à l’esprit suite à l’invitation à investir la Tour du Villaret : transformer cette tour en engin de siège. Mais il aurait fallu déplacer ses murs de plus d’un mètre de large, construire des balcons tournant à chaque niveau et une plateforme d’assaut en haut… Elle a donc décliné ce thème d’étage en étage…


Exposition du 10 avril au 6 novembre 2022

« Drone pour cage à cactées » MICHEL et SAMUEL BLAZY – 2022

Le drone est un genre musical minimaliste présentant peu de variations harmoniques. Cette installation est la rencontre entre deux pratiques envisagées de façon expérimentales et à priori éloignées : le jardinage, et la lutherie. Elle réunit un jardin vertical en forme de cage où des cactées poussent sur des cordes et un instrument en forme de soufflet à flûtes géant. Chaque jour l’instrument actionné produit un son qui accompagne le rituel de l’arrosage.

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« 171 prepared dc-motors, 121 cotton balls & cardboard boxes, 50 filler wires » – ZIMOUN – 2021

Cet été 2021, l’artiste suisse Zimoun (né en 1977) est invité à investir l’espace de la Tour du Vallon du Villaret. Dès l’entrée dans la tour, nous sommes immergés dans un espace sonore dense, dans un rythme entêtant, car Zimoun propose des œuvres qui se regardent et s’écoutent.

« Vous entendez ce que vous voyez et vous voyez ce que vous entendez ».
Zimoun recherche une grande simplicité, une forme d’évidence entre ce qui est entendu et ce qui est vu. Les œuvres sont constituées de matériaux bruts, issus du quotidien ou de l’industrie. Il crée des sculptures sonores et visuelles à partir de boites en carton, de plaques de bois, de tiges métalliques, de petits moteurs et de boules de papier qui ainsi actionnées, frappent ou frottent les surfaces de carton ou de bois et s’animent dans une sorte de danse désarticulée.

Roulement de tonnerre, bruit de circulation, martèlement de la pluie, le principe de répétition des bruits créés par le dispositif peut évoquer des environnements familierst Ses pièces peuvent être regardées comme des foules constituées de multiples individus qui ont un comportement particulier –celui ci sautille davantage, celui là est moins leste- mais néanmoins s’inscrivent dans un ensemble, à l’image d’une société où singulier et collectif doivent s’harmoniser, dans un mouvement perpétuellement recommencé, sans début ni fin.

Comme on peut le voir dans la video au dernier étage, qui présente des expositions récentes, les œuvres de Zimoun sont souvent constituées des mêmes éléments, mais sont réactivées et adaptées à chaque lieu. Dans l’espace central de la tour, il en souligne la verticalité et recrée une forme d’architecture semi circulaire de cartons, autour de laquelle on peut se déplacer et qui crée ainsi des variations sonores.

L’exposition Zimoun au Vallon du Villaret propose donc une expérience sensorielle et une manière de stimuler l’esprit du visiteur qui peut, en se laissant aller à la perception des rythmes mis en espace, s’autoriser toutes les associations d’idées : sur la sculpture et le son, l’individuel et le collectif, la musique et le bruit, l’art et la technique, le simple et le complexe, l’inerte et le vivant, l’humour et le jeu… en toute simplicité.

Si son travail a été montré dans des lieux prestigieux de nombreux pays, il a rarement été présenté en France. Une très importante exposition avait été présentée en 2017 au 104 (Paris). Nous sommes très heureux de présenter son travail ici.

« AU DEHORS DU DEDANS » – 2020

Armelle CARON, Joan FONTCUBERTADelphine GIGOUX-MARTINEva MARISALDIFiorenza MENINIJoachim MOGARRARégis PERRAYVirginie YASSEF

La fréquentation des œuvres d’art nous ouvre la porte vers des ailleurs multiples, intérieurs ou extérieurs. Les œuvres présentées nous invitent à aiguiser notre curiosité, elles dissimulent une part d’elles-mêmes. Elles nous rappellent qu’on ne peut pas s’arrêter à l’apparence des objets, qu’ils portent en leur sein des mystères, des territoires incertains, des jeux de mots et desprésences invisibles…
Il faut scruter, regarder toujours, rester ouvert aux choses du monde pour accepter que l’art nous détourne de là où on est et nous emmène ailleurs au dedans comme au dehors.

« LE VENTRE A L’AIR » – HESSE ET ROMIER – 2019

Hesse et Romier sont les deux artistes qui investissaient la Tour en 2019. 
« C’est une maison pleine de fenêtres. De très grandes, de très petites. C’est une maison forte, pleine de ses habitants, de très grands, de très petits. Les draps, les traversins, les édredons sont autant de ventres replets. Le lit à la fenêtre, c’est du linge pas tout à fait propre. L’intimité de la chambre à coucher est exposée au grand jour. Le dedans est retroussé au dehors. Ce sont des sculptures involontaires, une prolifération textile et matelassée qui vient ourler les ouvertures. Ce n’est pas une exposition, ce n’est pas une installation, c’est une photographie.
Une photographie sans appareil ni photographe.
Cette photographie, c’est une maison qui donne à voir ses chairs ouvertes. »

DEJODE ET LACOMBE – 2018

« Notre travail représente un corps politique au sein du champ de l’art. Dans un premier temps, nous avons développé entre 2000 et 2010 Floating Land : un territoire mouvant offrant à l’Art des hébergements alternatifs, puis progressivement nous nous sommes attachés à détracter formellement la représentation que l’on se fait de corps humains composant une machine, un système. Nous faisons ainsi glisser la gueule du pouvoir d’une échelle vers une autre, reliant maquettes, sculptures, monuments et évènements éphémères. Enfin, ces dernières années, les corps et les questions structurelles et dynamiques que nous avons engagé entrecroisent les genres artistiques et font place à une monstruosité qui insère à l’intérieur même de l’œuvre la question de l’autonomie d’un système. »

« SILVA » – PIERRE MALPHETTES – 2017

L’exposition nous parle du paysage et des éléments qui le composent. Le minéral domine à l’étage d’accueil, puis c’est le végétal qui occupe le grand volume et à l’étage, un film, Silva, nous plonge dans la forêt. A travers trois approches qui s’entremêlent, l’exposition Silva nous livre de la forêt un portrait poétique teinté de science-fiction : un groupe de musique joue en pleine forêt, un chasseur à l’arc traque une proie, et la nuit un laboratoire automatisé mène des expériences mystérieuses. C’est de l’agencement de ces trois regards, qu’émerge le portrait subjectif d’un paysage.

« EN ORBITE » – SUZY LELIEVRE et RAPHAÊL KUNTZ – 2016

« Nous avons conçu un ensemble de pièces en dialogue avec l’architecture séculaire de la tour du Vallon en figurant un cosmos chimérique. Elles composent un décor aux géométries variables et courbes, en état de lévitation, de mise en orbite, ou encore de pertes d’équilibre. Nous avons utilisé des archétypes issus de l’architecture – du pignon d’un bâtiment à l’éclairage industriel en passant par la palette de transport – à partir desquels nous avons mis en scène une forme de désordre. Ces volumes sont éclairés par une série de réglettes fluo dispersées dans la coursive, qui s’allument et s’éteignent aléatoirement, dans une danse dérisoire. L’expérience du lieu passe aussi par le filtre du numérique à travers une visite virtuelle qui invite à arpenter une tour sans fin. »

« TOTIDEM 270 » – AUDREY GUIRAUD – 2015

Trois lieux, trois architectures. Les Villes et Pays d’art et d’histoire de Nîmes, Uzès et Mende & Lot en Gévaudan invitent la photographe plasticienne Audrey Guiraud pour un dialogue de monuments inédit. Une école, une chapelle, une médiathèque…
Trois bâtiments contemporains, un sur chaque territoire, sont ainsi confrontés pour cette exposition commune dans 3 lieux différents. Parmi les 3 lieux photographiés, figure la Chapelle du Mont-Lozère.
Audrey Guiraud, photographe plasticienne, diplômée des Beaux-Arts de Nîmes depuis 2009, développe son travail autour de la notion d’espace, et du rapport que l’homme entretient avec son environnement.

« BECAUSE THE LIGHT » – LE GENTIL GARÇON – 2015

Pour son exposition au Vallon du Villaret, Le Gentil Garçon a conçu une œuvre qui illumine la tour de l’intérieur depuis la cave jusqu’à son sommet. La lumière, phénomène qui rend indissociable le temps et l’espace, est la matière même du cinéma. Renouant avec l’enfance de cet art, l’artiste illusionniste éclaire notre lanterne (magique).
Douze lanternes composent un vaste lustre suspendu dans le volume central de la tour. Réalisées en contreplaqué de bouleau par une technique d’assemblage de pièces de bois, les lanternes constituent une collection de formes qui, bien que toutes différentes, partagent pourtant un indéniable air de famille.

« ENTRE-TEMPS » – JEAN DENANT – 2014

Le travail de Jean Denant interroge l’humain à partir de l’architecture. Bâtiment ou histoire humaine, tout est affaire de construction. C’est ainsi à une tentative de construction-déconstruction que nous convie l’artiste. Dans les œuvres de Jean Denant, l’architecture, est une métaphore poétique et philosophique pour parler de l’état du monde.
Ce qui intéresse l’artiste c’est le « work in process », le processus de fabrication de l’oeuvre. On ne s’étonne pas qu’il affectionne tout particulièrement les chantiers, les zones industrielles, espaces de construction, espaces en construction, en transition, en devenir. Jean Denant confie souvent à la machine le soin de la réalisation de ses pièces.

« 1985 » – CAMILLE ABBE SONNET – 2013

Camille Abbé Sonnet a un triple parcours : 20 ans de dessin, 12 ans de graffiti en France et à l’étranger, et un diplôme des Beaux-Arts à Montpellier. « 1985 » est une exposition à l’image de son parcours, dans sa façon de faire, il y a comme un « je comprends et je respecte ce qui me précède, mais déranger ne me fait pas peur… ».
Camille Abbé Sonnet nous entraîne dans sa pratique dans une déconstruction du statut de l’artiste, et dans une mise en question de quelques certitudes quant aux attentes liées à une exposition d’art. Mais il garde un ancrage certain dans un savoir-faire traditionnel et son exposition, bien que conceptuelle par certains aspects nous parle aussi de dessin, de peinture, de sculpture.

« J’EN REPRENDRAIS BIEN ENCORE UN PEU… » – 2012

Erwin WURMTill ROESKENSJean-Claude GAGNIEUXJoachim MOGARRA
La 20° année du Vallon était aussi le trentième anniversaire du FRAC Languedoc Rousssillon, partenaire de cette exposition. Des pièces de quatre artistes dont nous avions déjà montré le travail, mais séparément, et que nous avions envie de remontrer mais ensemble, sont présentées dans cette exposition.

« LA NORME ET LA SURPRISE » – 2012

Romain BOULAYJulien MIJANGOSMichael VIALA
« Lors de ma première visite au Vallon j’ai appliqué ma méthode de travail habituelle. La première étape est l’observation et l’appréhension du lieu, ensuite viens le temps du prélèvement topologique.
Puis la conception in situ prend place dans l’atelier. En travaillant sur plans et élaborant des dessins, les propositions prennent formes.
Pour l’exposition « la norme et la surprise » je pressente une série de sculptures, des objets autonomes qui sont révélés par des formes répondant à des modalités physiques de l’espace dans lequel ils sont construits et ainsi déterminés. » Michael Viala.

« DES ILLUSIONS RADICALES » – VINCENT MAUGER – 2011

Dès que le terme d’illusion est formulé, il implique la conscience chez le spectateur d’être l’objet d’une vision ou d’une tromperie. La désillusion n’est jamais très éloignée, mais il est toujours plaisant et plus poétique de se laisser porter par l’illusion et les réflexions qui l’accompagnent.
Vincent Mauger a réalisé une œuvre conçue spécifiquement pour ce lieu. Une grande installation sculpturale joue avec notre perception : d’énormes boules grises flottent dans l’espace central de la tour. Mais en quoi sont-elles faites ? Un regard hâtif nous laisse imaginer ces boules taillées dans des parpaings. Elles semblent défier la pesanteur.

LUCIEN PELEN – 2010

Diplômé des Beaux-arts de Montpellier en 2003 avec félicitations du jury, Lucien Pelen, né en 1978, est un artiste qui vit en Lozère.
On trouve ses œuvres dans des collections publiques, en particulier le FRAC Languedoc-Roussillon. Ses photographies traitent du rapport entre l’homme, le paysage et la nature, sur un ton drôle, absurde et parfois inquiétant. Elles sont des gestes poétiques, transportant entre humour et fascination du vide.
Cet artiste fait de la « photo de geste », en mettant en scène son propre corps, et interroge, par ses postures corporelles singulières, entre les hauts plateaux de Lozère et la campagne du Gévaudan. Il est à la fois, le metteur en scène, l’acteur et le photographe de ses œuvres.

« WILDERNESS » – DELPHINE GIGOUX MARTIN – 2010

Dans le cadre de Casanova Forever en partenariat avec le FRAC Languedoc-Roussillon.
« Dans la tour du XVIe siècle du Vallon du Villaret, Delphine Gigoux-Martin a conçu un projet en référence à l’emprisonnement de Casanova dans la prison des Plombs. Les différents étages de la tour suggèrent une verticalité vertigineuse et inquiétante pour qui voudrait se lancer dans l’espace, et l’épaisseur des murs donne une assez juste idée de l’enfermement social concret dont les corps, bien autant que les esprits, doivent tenter de se libérer à toutes les époques. Aujourd’hui plus encore que par le passé, l’art apparaît comme l’un des moyens inventés par les êtres humains pour s’affranchir des déterminismes de la condition animale.

PHILIPPE JACQ – 2009

 ARMELLE CARON – 2009

« La disparition et la description sont deux thématiques récurrentes de mon travail. L’une sujet, l’autre moyen, ou parfois l’inverse. Je les explore au travers de jeux de mots ou de formes, d’animations, de vidéos ou de dessins. Plus j’écris, plus je parle et plus je parle, plus je donne ; si l’on considère une partie de l’art comme étant un pas vers l’autre, par la description je m’ouvre à l’autre. Ce désir de mots vient en partie d’une enfance nomade où les objets étaient abandonnés sur place, les mots seuls restaient en mémoire. Il y avait aussi dans cette enfance la musique des langues étrangères, les signes typographiques mystérieux. Les langues ont depuis une épaisseur sonore, graphique et sémantique. Ce plaisir de langues alimente mes voyages. » Armelle Caron.

« ÇA LES CHOCOTTES » – 2008

Robert COMBAS, Ernest T., Bernard FAUCON, Michel FRANCOIS, Yvan LE BOZEC, Natacha LESUEUR, Fiorenza MENINI, Gaël PELTIER, Eric POITEVIN, Paul POUVREAU, Jean-Claude RUGGIRELLO, Erwin WURM
Exposition organisée dans le cadre de la « Dégelée Rabelais » en partenariat avec le FRAC Languedoc-Roussillon.  

« LE BUT DE LA PERCEPTION » – 2008

Fabien Boitard, peintures
A la formule classique « En peinture tout a été fait » Fabien Boitard ajoute : « certes, cela nous offre donc la possibilité de tout faire !»
Il utilise toutes les formes : le flou, le net, la couleur, la non couleur, le jeté, le posé, le raclé, l’effacé, le vite exécuté, mais aussi le dessin laborieux, expressif, photographique…
Armelle Caron et Bernd Wendt, vidéo
Ces deux artistes ont un travail dense, multiforme, qui se tient en lui-même. Mais leurs oeuvres présentées ici ont été choisies pour les liens qu’elles proposent avec le travail de Fabien Boitard. C’est l’idée de polyfacture, de mise en oeuvres d’éléments de diverses natures entre lesquels se créent des espaces propices à la vacance qui a déterminé leur choix.

« 5392 PIERRES ENVIRON » – 2007

Nadine ALLIBERT, ROME (Romain CHABIN)Lucie CHAUMONT, Antonin ETARD, Nathalie MASSENET-DOLLFUSFabrice PARIZYAntoine TAROT

Sculptures, installations, et photographies
Depuis l’été 2006, un collectif de sept artistes est venu séjourner au Villaret, par étapes successives. Ils se sont imprégnés du lieu au sens large : architecture, histoire, géographie, habitants…
Ce travail à partir « d’un contexte » a débouché sur une « mise en œuvres » du Villaret et de sa vallée.Du sous-sol, taillé dans le rocher, au velux ouvert vers le ciel, la conjugaison des matières, des techniques et des personnalités offre un large éventail de perceptions.

« HORS DU CHAMP ! » – 2006

Pep AGUT, Lucien PELEN, Philippe RAMETTE, Jean-Claude RUGIRELLOTill ROESKENS
Dans le cadre de « Chauffe Marcel » avec le FRAC Languedoc Roussillon.
Cet été, Paris-art va voir ailleurs… Le Frac Languedoc-Roussillon propose, du 17 juin au 29 octobre, une importante manifestation, « Chauffe, Marcel ! », dans une vingtaine de lieux à Montpellier et sur l’ensemble du territoire régional, autour de Marcel Duchamp.
Plusieurs œuvres tournent autour de l’idée chère à Duchamp d’ailleurs, c’est-à-dire d’un déplacement radical du point de vue, y compris sur les places respectives de l’artiste et du spectateur.

« MOTS ET DRAPEAUX A TOUS LES ETAGES » – AGNES ROSSE ET PIERRE TILMAN – 2006

MICHEL BLAZY – 2005

À l’encontre des productions artistiques visant le spectaculaire, Michel Blazy travaille à partir de petites choses, banales, directement issues du quotidien. Si l’artiste utilise de préférence des matériaux pauvres, simples, il expérimente et déploie mille astuces pour créer des formes inédites et souvent délicates. Une bâche tendue et une bouteille en plastique dessinent un cône parfait pour supporter un modeste navet ; une poubelle retournée, des bouteilles plastiques assemblées, du liquide vaisselle et un moteur constituent une Fontaine de bonne volonté formant une cascade de mousse proliférante. L’artiste se plaît à envelopper le vide avec des presque riens, à matérialiser l’invisible.

ROBERT COMBAS et TOPOLINO – 2004

Robert Combas, est une figure phare de la figuration libre, surgie dans les année 80. Il peint jusqu’à saturation de l’espace et cerne de noir des figures hyper colorées. Son travail se nourrit à la culture populaire, à la BD, au rock, mais aussi à l’histoire de l’art ou des religions. Il peint des batailles et fresques historiques, des légendes bibliques, etc.
C’est le dessin qui définit la singularité de Topolino, autre sétois. Réalisés par centaines, à la fois spontanés et contrôlés, ils sont des carnets de voyages imaginaires dans des cultures différentes ou encore une actualité considérée comme exotique, si on la situe en rapport aux préoccupations réelles des gens modestes. La figure centrale, d’un graphisme ferme, est souvent cernée par un fourmillement décoratif, un cadre dans le cadre.

« LE GRAND HUIT » – 2004

Christopher CUZINVincent LAMOUROUXJulien MIJANGOS, Alice OLLIER, François PERRODINPatrick QUERILLACQFelice VARINIMichel VERJUX
Huit artistes travaillent dans et avec la Tour. Les gestes se succèdent, se rencontrent, se touchent : « Éclairer en lumière projetée une poutre et un mur ou le toit », ou bien « boucher des trous de la tour à l’aide de monochromes oranges, vert et violet », ou encore « numéroter les pierres d’un mur »…
De la cave au faîtage, les éléments architecturaux de la tour du XVIème deviennent encadrements, matières, traits, volumes, cimaise…

ELODIE MOIRENC – 2002

A travers l’installation, la sculpture, l’objet, le dessin, elle met en valeur des domaines de registres divers (activité manuelles et créatrices, expression artistique, spectacles, jeux, collections, inventions…) et les articule avec l’idée de fête. Sa pratique artistique, considérée comme professionnelle, joue de ces activités, ou techniques d’amateurs. Sont-elles activités banales (celles que l’on ferait pour ne pas s’ennuyer, s’occuper, se faire plaisir) ? ou créations artistiques ?

« LA CECITE DU MONDE » – MARC AURELLE – 2002

« TRAITS OU LUMIERES ? EUH… JE PEUX PRENDRELES DEUX ? » – 2001

PIETR, LEYLA MOGET, APPEL, COMBAS, DEVADE, DOLLA, ERRO, HARRING, JUGNET, LINDSTROM, MATTA, MOGET, PEETERS, PROLL, ROITTER, TREMLETTE
De tendres télescopages entre les genres et les générations à travers des oeuvres de douze artistes issus de mouvances très diverses.

« LE GRAND VOYAGE » – CHRISTINE BOILEAU et JEAN RACAMIER– 2001

Avec Christine Boileau, sur un ton ludique et interrogatif, les migrants du temps libre et de l’espoir feront leurs bagages ; ils veulent quitter, squatter et rêver de nouveaux territoires.
Jean Racamier travaille avec et sur le mouvement, dans un humour qui lui est très personnel.
Les « machines-actrices » de ce sculpteur-scénographe utilisent actuellement des rames dans l’espoir d’avancer !

FRANCOIS BOUILLON et JOACHIM MOGARRA – 2000

François Bouillon, photographies
Il se laisse embarquer par des matières qui semblent dérisoires, presque viles. Avec la peinture, le dessin et la photo, il les manipule, les métamorphose et nous les restitue avec un nouveau sens, à la fois élémentaire et transcendé.
Joachim Mogarra, photographies
Des bricolages transformés en tableaux photographiques qui racontent des histoires, des monuments ou des paysages avec un humour détonnant. Certains des travaux présentés ont été réalisés en 1998, à l’occasion d’une résidence au Vallon.

MARC LEBRIS et EUDES MENICHETTI – 2000

Marc Lebris, dessins, photographies, sculptures, installations
Une exposition très marquée par ses résidences au Japon et en Slovaquie. Des idées fortes exprimées en transparence, comme ces dessins qu’on ne perçoit qu’à travers une feuille de papier.
Eudes Ménichetti, peintures
Un travail très narratif, des morceaux de vie, des anecdotes, des rêves réussis, ou ratés, se mêlent à des images de héros de BD, perfection stéréotypée à laquelle nos rêves se confrontent.

« EN DEUX TEMPS » – PHILIPPE JAMINET et DOMINIQUE LONCHAMPT – 1999

« Le temps s’écoule relativement plus lentement au fond d’une vallée qu’au sommet d’une montagne » Hubert Reeves
Deux artistes réunis par le thème du temps, qu’ils mettent en scène chacun à leur manière. En deux temps trois mouvements.

« LO VALLON ES VERY NICE » – 1999

Autour de BEN, des artistes Niçois : Alpi, Ben, Calassi, Chaix, Colorado, Gagneux, Maubert, Moya, Pastorelli, Rousguisto, Thévenin
Réunie par Ben, la frange niçoise de l’Occitanie envahit, pacifiquement, un morceau de Lozère. On rencontre là des personnalités aussi diverses qu’attachantes : certains jouent avec leur propre nom ou avec l’art, d’autres mettent en mouvement la fumée, la peinture, le métal…
D’autres encore s’appuient sur des traditions comme les coucourdons ou le carnaval niçois. Un bel échantillon d’artistes du Sud !

EUSEBIUS WIRDEIER – 1998

Photographies, sculptures
Avec son regard, qui capte ou crée l’incident inattendu, il relie Cologne, sa ville, et des objets réinventés à partir d’éléments de récupération. Il met des accents sur des détails qui passeraient inaperçus ou sur le foisonnement des signes.
En juin, il rencontrera trois lieux de Lozère et leurs habitants qui lui donneront des objets. Il les transformera, et les présentera durant l’été au château du Tournel, à Cénaret, à la Périgousse et sur internet.

« GESTES » – 1998

Musique et danse improvisées sur des œuvres du FRAC Languedoc Roussillon
Artistes : Georges AUTARD, Albert AYME, Pierre-Albert CELICE, Jean-Claude GAGNIEUX, Eve GRAMATZKI, Joan JORDA, Bernard PIFFARETTI, Jean-Jacques RULLIER, Jose-Marie SICILIA, Didier TRENET, Bertrand VIVIN
Danse : Faux Mouvement, Charlotte TARAUD, Marion PANNEITER, Séverine PAROUTY
Chorégraphie : Pascale PAROUTY
Musique : Gilles DALBIS, Christian ZAGARIA
Vidéo : Bernd WENDT
Cette exposition présente des peintures de la collection FRAC-OM qui ont été en mai 1998, supports de créations associant danseuses, musiciens, et vidéaste.

« IMAGES DE NATURE » – 1997

Jacques FOURNEL, Philippe HORTALA, Joachim MOGARRA, Ann Kathrin FEDDERSEN, Eric POITEVIN, Holger TRULZSCH, Michel BLAZY, Paul MAC CARTHY, Marc FOURQUET, Mike KELLEY, Xavier VEILHAN.
Œuvres des FRAC Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Aquitaine
L’agriculteur et le romantique, l’écologiste et le conducteur de travaux publics, le randonneur et l’aquarelliste, le chasseur et le vacancier qui voudrait l’odeur de la mousse mais pas celle du fumier, le chant des oiseaux mais pas celui du coq… Les enfants ont aussi leurs images de nature : le bouquet de pâquerettes printanières et la forêt glauque de Blanche-Neige, Babar et Jurassic park, Babe et Croc Blanc… Et les artistes ont aussi les leurs, sérieuses ou humoristiques, esthétiques ou provocantes…

SALVADOR MORENO – 1997

MANOELA FERREIRA – JEAN MICHEL PETIT – 1997

« TACTILES ET VOLUBILES » – GÖSTA CLAESSON -1996

Tout à coup, des formes colorées ont voulu sortir du tableau. L’éclosion des volumes en tactiles et volubiles fut l’aboutissement de ce travail. Jeu de miroir entre le plan du tableau et les volumes, qui se détachent du fond avec une grande densité de sensualité, de matière et de couleur. Ces formes suspendues balancent et tournent sur elle-même en un ballet ludique, une danse dans une jungle abstraite ou des profondeurs marines.

« REGARDS MOBILES » – JEAN-PIERRE DELETTRE – 1996

Il a conçu et réalisé au Vallon les sculptures du Pays de l’Eau, et participe au Festival des Jardins 1996 de Chaumont-sur-Loire. Aujourd’hui, il présente dans la tour d’autres facettes de son travail. Il joue avec le mouvement, la lumière, les effets d’optique : équilibres troublants… Ses installations, inspirées par la mobilité et l’aléatoire, par l’image plus que la forme, proposent une autre sensation du regard.

ABOUDRAMANE – 1995

Originaire de côte d’ivoire, cet artiste a passé l’essentiel de sa vie en milieu urbain. Fasciné par la nature, il invente des véhicules, des cases-objets, architectures ou lieux poétiques qui portent en eux les secrets ancestraux et la beauté naturelle de l’Afrique.
L’identité locale est riche de potentialités quand elle signifie racines et originalités, mais elle peut être un repli sur soi par peur de l’autre.
La mondialisation de la culture offre de formidables possibilités d’enrichissements mutuels, mais elle peut aussi laminer les particularités.
Ces tensions entre le local et le mondial concernant le présent et l’avenir de la Lozère et du monde rural. Elles touchent tous les pays qui passent d’une culture traditionnelle à la confrontation avec les grands systèmes mondiaux.